Just a kiss.

Ah la la, j'ai pas beaucoup dormi parce que j'étais "balade", mais bon, hein, ma quasi insomnie aura eu du bon puisqu'elle m'a permis d'avancer un peu sur l'écriture de ma sardine qui prend, lentement mais sûrement, de l'ampleur...
Aujourd'hui, je vous en propose donc un nouvel extrait, un peu de tendresse dans ce monde de brutes ^^
Bonne lecture !

[extrait non relu, non corrigé, premier jet...]

"— J’avais besoin de faire le point.
— À quel sujet ?
— Sur ma vie, sur moi…
Milo soupire, se redresse légèrement avant de se tourner vers moi.
— … sur toi.
— Moi ?
— Oui, Max, toi.
— Pourquoi ?
Je le pousse dans ses retranchements, je sais que je ne devrais pas, mais je ne résiste pas à cette envie, ce besoin, qui m’oblige à le faire.
— Il fallait que je comprenne.
Je ne dis rien. Je ne demande plus. Il y a trop de nœuds entre nous à démêler, trop de choses à éclaircir, que je ne saurais même pas par où commencer…
— Max.
— Hum ?
— J’ai compris.
— Quoi ?
Milo se tait. Immobile, je le vois se relever. Il me domine à présent, debout sur le capot. Il positionne ses jambes de part et d’autre des miennes, allongées. Il se penche vers moi. Ses mains se plaquent sur le pare-brise, emprisonnant mon visage dans une étreinte invisible. Il se place à califourchon sur mes jambes, son jean frôle le mien, nos cuisses s’effleurent… J’ai l’impression que mon cœur va exploser, ma respiration se fait difficile, douloureuse presque. C’est comme si l’attente me privait de toute volonté. Je ne vis que pour ce que Milo va faire ensuite. Cet instant semble s’étirer à l’infini et j’ai le sentiment de m’éteindre, tellement il me consume.
— Toi et moi, nous ne sommes pas amis, déclare Milo en inclinant son visage vers le mien.
Je plonge sans réserve dans ses yeux. Ses yeux qui s’exposent, sans chercher à se dissimuler derrière un voile. Et je vois, tout. Et ça me bouleverse, parce que je crois rêver. Ce que je lis dans les yeux de Milo, c’est soudain trop pour moi et j’ai peur.
— Non ?
— Non, continue-t-il, affirmatif.
Sa main se détache du pare-brise et vient caresser ma joue. Je soupire malgré moi. Ses doigts qui courent sur ma peau sont la plus douce des sensations. Je meurs.
— Toi et moi, Max, on est beaucoup plus que ça.
Je n’ai pas le temps d’argumenter, de réfuter, Milo ne me laisse pas le choix lorsqu’il pose ses lèvres sur les miennes. Et j’acquiesce, sans tergiverser, en lui rendant son baiser. Nous ne nous dirons rien de plus ce soir, pas de promesses, pas de déclarations, je le sais pertinemment. Je ne peux pas lui offrir plus que ça et lui non plus. Il y aura ce baiser et cela suffira. Parce qu’il aura exprimé sans un mot tout ce que nous ne sommes pas capables de nous dire…"

Ces deux-là me font vibrer... voilà, j'avoue, j'aime écrire leur histoire et j'espère que vous prenez plaisir à la découvrir ^^
N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez :D

© Rose Darcy