Julianne MacLean "Le Highlander, tome 1"
Quatrième de couverture
Lady Amelia Templeton préférerait mourir que de céder à un homme tel que Duncan MacLean. C’est le guerrier le plus féroce de son clan, l’ennemi juré de la jeune femme.
Venu tuer le fiancé d’Amelia, celui-ci se ravise lorsqu’il remarque la ravissante innocente et décide de l’enlever, saisissant l’occasion de se venger de celui qui a assassiné l’amour de sa vie. Mais lady Amelia refuse d’être un pion passif au milieu de ce conflit. La jeune femme, aussi belle que courageuse, provoquera chez le Highlander un sentiment encore plus puissant que sa fureur guerrière.
À mon avis ♥♥♥
Que j’aime passer sous les kilts !
Non, non, je ne suis pas une obsédée de kiltlit, non, non, point du tout, qu’allez-vous chercher là messieurs/dames, non, non, non. Mais, je dois bien reconnaître que je fonds pour le personnage mythique du Highlander barbare en kilt qui enlève sa belle jouvencelle anglaise pour lui faire découvrir les plaisirs de la chair, de la passion et de « l’amûre »… Mon cœur de midinette de première classe n’y résiste pas ! Enfin, en général… m’est arrivée récemment des déconvenues en la matière qui m’ont meurtrie, si, si, si. Mais ça, c’était avant ! Avant que je ne rencontre le Boucher des Highlands, Duncan de son petit nom, et qu’il ne me fasse succomber une nouvelle fois à ces envolées kiltesques qui savent me faire frissonner comme aucunes autres. Ouh la, je m’égare ! Revenons-en au texte siouplaît, sinon, je ne sortirai jamais de sous ce kilt ! Je disais donc. Cette histoire-là, je suis rentrée dedans tout de suite, ça a été plié en un éclair. Pourquoi ? Déjà, parce que, une fois n’est pas coutume, j’ai trouvé le style de l’auteur très bon et que, du coup, ça filait tout seul. C’est bien écrit, prenant, divertissant, ça n’est pas niais, pas trop guimauve (juste un peu comme il faut ^^), c’est du Highlander comme on l’aime, pas trop sentimental mais un peu quand même, pas trop sanglant, mais un peu quand même, bref, c’est dosé juste comme il faut pour vous donner envie de découvrir l’histoire du sublimissime Duncan et de… lady Amelia (rayez le prénom et mettez le vôtre, ça sonne déjà nettement mieux :P). Autant j’ai eu un peu de mal avec le personnage d’Amelia – très têtue sur les bords… - et que j’ai eu envie de la secouer à de nombreuses reprises pour qu’elle oublie ses principes et ouvre un peu les yeux, autant, j’ai fondu direct pour le beau gosse à la hache qui tranche des têtes. Bizarre ? Que nenni ! Les hommes virils, musclés, beaux guerriers, moi, ils me conquièrent au premier regard… Je sais, je suis une faible femme, mais j’ai adoré le personnage de Duncan ! Surprenant, intimidant tout autant que passionné et sensible, torturé, pris entre des feux qu’il a du mal à éteindre (le veut-il seulement ?), on se sent proche de ses doutes, de ses incertitudes, de ses combats, dès le départ. Et c’est classique, on a envie qu’il trouve le bonheur et la rédemption dans les bras… d’Amelia (là aussi, changez le prénom pour mettre le vôtre, c’est nettement mieux ! ^^). C’est une histoire d’amour compliquée, qui ne se limite pas qu’à l’étendue d’un lit mais à celle de tout un pays (ouh la, je deviens poète, je fais de rimes :P). Mais, les histoires les plus compliquées sont souvent les plus belles… De rebondissements en révélations, on suit l’évolution de la relation entre ces deux personnages avec plaisir, parce qu’elle est piquante, à la fois mystérieuse par bien des aspects, dangereuse par d’autres. On ne s’ennuie pas avec ces deux-là et les pages se tournent toutes seules sans même qu’on s’en aperçoive. Après, je ne dis pas que ce bouquin est parfait, non, il y a des petits détails qui m’ont énervée (non mais, sérieux ? Pourquoi vouloir mettre une fichue perruque anglaise à notre beau Highlander ? Sacrilège !), mais, dans l’ensemble, j’ai été portée par cette histoire. Alors oui, elle a, comme toutes les romances, ces aspects un peu « cliché » mais, franchement, on passe vite au-dessus pour se plonger corps et âme dans ce combat autant physique qu’émotionnel et c’est avec délectation qu’on en découvre l’issue ! Comment vous dire ? Ce livre me réconcilie avec l’idée du Highlander comme je l’aime… passionné, dangereux, tendre, combatif, fougueux, mortel… c’est tout un mélange de sensations qui vous traverse quand vous faites la connaissance de celui-ci (ce que je vous invite à faire !) et il laisse une marque indélébile sur votre petit cœur de midinette. Qu’il fut dur de quitter ces personnages auxquels je me suis attachée, de ne plus les voir batailler l’un contre l’autre et même contre eux-mêmes, parce que cette bataille a été assez attractive pour que je n’ai pas envie de fermer mon livre avant de l’avoir terminé. Avec eux, on ne sait pas où on met les pieds ni comment ça va se finir et c’est ça que j’aime ! Même si on sent la fin prévisible parce que c’est une romance, l’auteur arrive à nous tenir en haleine et à nous faire douter jusqu’au bout. J’ai pris grand plaisir à parcourir ces pages où se mêlent humour, passion et tendresse ! Le seul bémol, la répétition inlassable et gavante du « ma belle »… là, j’ai eu envie d’arracher des pages à un moment donné :P
En bref…
J’ai décidé que j’allais lire toutes les romances mettant en scène un Highlander parce que, si elles sont toutes comme celle-là, je suis sûre de ne jamais m’ennuyer ! Un petit régal que de partir à nouveau en terre écossaise avec un beau spécimen local en kilt… y a pas meilleur guide touristique pour vous donner envie de vous expatrier !
Passeport lecture
Nombre de pages : 384
Temps de lecture : 5 heures
Prix : 7.90 €