Hannah Howell "Le clan Murray, tome 1"
Quatrième de couverture
Alors qu’elle n’est encore qu’une enfant, Elspeth Murray sauve la vie d’un chevalier blessé, Cormac Armstrong. Sans le savoir, ce dernier ravit son cœur à jamais. Bien des années plus tard, c’est le même homme qui va la tirer des griffes d’un prétendant indésirable. La fillette est devenue une jeune guérisseuse d’une beauté à couper le souffle. Hélas, Cormac est déjà promis à une autre. Elspeth va devoir se battre pour conquérir le cœur de cet homme.
A mon avis ♥♥
Ah, ces hommes en kilt… parfois ils devraient vraiment porter un slip en-dessous !
Dieu sait que j’adore lire des histoires de beaux gosses en kilt qui chevauchent à travers les Highlands pour secourir leur belle dame en détresse (ou pour l’enlever, ça dépend du contexte :P), oui, c’est vrai. Mais là, pour la première fois depuis longtemps, la sauce n’a pas pris. Je ne m’explique pas ce revirement, enfin, si, en quelque sorte… Je vais essayer de vous expliquer pourquoi ce texte n’a pu su me transporter comme ses prédécesseurs avant lui. Déjà, non pas que l’écriture soit mauvaise au sens strict du terme, mais j’ai trouvé qu’elle manquait de… passion, de… profondeur, j’ai eu une nette impression de « pas terrible » tout au long de ma lecture qui ne m’a pas lâchée, difficile dans ce cas de vraiment s’impliquer dans l’histoire. Surtout quand vous avez une envie quasi constante de frapper l’un des personnages principaux pour qu’il arrête de se comporter comme un imbécile et de rabrouer l’autre en lui rappelant que, historiquement parlant, il n’est pas censé se comporter comme il le fait. Le topo est clair. J’ai eu du mal à m’attacher aux personnages, même si le tempérament d’Elspeth me l’a rendue sympathique… C’est délicat de mettre des mots sur mon ressenti à dire vrai, j’ai clairement l’impression d’être passée à côté la majorité du temps alors que, sporadiquement, j’étais totalement dedans. Cette lecture en dents de scie ne m’a pas permis d’apprécier l’histoire qui m’était contée… Pourtant, elle avait de bonnes bases. Le chevalier qui croise le chemin d’une demoiselle en détresse qui se trouve être amoureuse de lui depuis son enfance… waouh, ça fait rêver, pas vrai ? Mais, pas d’étincelles dans les yeux, du moins, pas après quelques pages quand les choses sont mises au clair. Et c’est dommage ! On nous parle passion, feu dévorant, amour inconditionnel, oui, c’est vrai, mais est-ce que je l’ai vraiment vécu ? Non ! Je n’ai pas ri, pas pleuré, pas été touchée par ce récit alors que j’aurais dû, aux vues des ingrédients utilisés pour l’écrire. Tout est là mais rien ne m’a atteint. Je suis restée à distance constante de ce texte. La plume ne m’a pas enchantée, du coup, je n’ai pas su me laisser porter par le rythme qu’elle imprimait au texte. Il m’a manqué de l’action, il m’a manqué de l’émotion, il m’a manqué trop de choses. Ce n’est pas mauvais, attention, mais ce n’est pas, à mon avis, du très bon Milady que nous avons là. Un tome 2 a déjà été écrit, et je sais que je ne le lirai pas… C’est bien dommage, car j’ai senti le potentiel derrière la mise en forme plutôt fade par moments. Quelque chose ne tournait pas rond, sans que j’arrive à mettre le doigt dessus. L’intensité était trop fugace, trop éparse, pour que j’arrive à la saisir et qu’elle me conquiert comme elle aurait dû le faire. Je ne cache pas ma déception face à cette lecture, j’en attendais peut-être trop. Mais, pour une fois, l’idée d’un personnage féminin fort me plaisait. Toutefois, le fait qu’on choisisse pour lui tenir tête un homme (censé être fort, beau, viril, classique quoi !) qui a plus l’air d’un adolescent peureux que d’un valeureux highlander, m’a totalement cramé le truc. Non, non, non. Je m’insurge ! C’est quoi ce gamin ? Pardieu, dans ce roman, c’est la femme qui porte la culotte, c’est le monde à l’envers ! Je suis pourtant une féministe dans l’âme mais, quand je lis ce genre de romans, ok, j’aime les femmes fortes et déterminées, mais, à la fin, c’est quand même le mâle qui doit agir et influer sur le cours des évènements. Cormac ne m’est pas apparu assez cohérent pour que j’accroche à la romance en elle-même. Là aussi, dommage, car, avec Elspeth, ils avaient vraiment de quoi me faire baver d’envie… C’est, soupirant, que j’ai lu ce bouquin. J’ai voulu m’enflammer, j’ai essayé, je n’ai pas réussi… Honnêtement, je m’attendais à être bluffée par l’univers créé par cette auteure, totalement conquise par son histoire, comme je l’avais été par « Le diable s’habille en Tartan », dans le même genre, que nenni ! J’ai trouvé ça presque trop… gamin, trop… mou, pour me donner envie d’aller plus loin. J’ai même pensé abandonner ma lecture à certains moments, j’ai persévéré, finalement, je suis contente d’être allée jusqu’au bout, le fin était… intéressante. Mais voilà, intéressant, sans plus.
En bref…
Une romance sympathique mais… voilà. Je vous laisse juger de vous-même en la lisant… ou pas. Tous les avis sont dans la nature après tout !
Passeport lecture
Nombre de pages : 432
Temps de lecture : 4h30
Prix : 8.20 €