Michelle Freeman "Plaisirs coupables"
Quatrième de couverture
Ann Franklin est une jolie fille sexy, mais elle est solitaire.
Elle n’a aucune vie sociale. Elle ne se rappelle pas la dernière fois où elle a eu un rendez-vous avec quelqu’un. Elle ne se rappelle pas le sentiment sensuel de la virilité à l’intérieur d’elle ou le ressenti des mains d’un homme sur son corps sexy. Aucune nuit ne passe sans qu’elle imagine avoir des relations sexuelles. Tout cela va changer aujourd’hui.
Son prince charmant est juste devant elle : Jason, un jeune homme musclé, grand et séduisant. C’est le coup de foudre au premier regard, ou le désir au premier regard ?
*résumé tronqué... méga spoiler !!!*
A mon avis (pas de note, sinon, ce serait - 40 !!!)
Non mais, franchement, c’est quoi, ce truc ???
Je crois que, si je continue à lire des nouvelles érotiques maintenant, ce n’est plus par intérêt littéraire, non, c’est pour partir en quête. De quoi ? De la faute d’orthographe et/ou grammaticale qui va me faire ouvrir les yeux comme des soucoupes devant mon bouquin. Et aussi pour déterminer à quel moment précis, je vais avoir envie de me pendre pendant la lecture. Avec cette nouvelle, ça a été quasi instantané. Je suis tombée dans un univers parallèle où, en plein milieu de la romance torride, on nous parle… élevage de moutons ! Bon, je n’ai rien contre les moutons, soyons clairs, j’adore les moutons (si j’avais une ferme, j’aurais un mouton) mais, que vient faire la passion de ces bestioles à poils dans un roman érotique ? Qu’on m’explique ! Et puis, ça ne s’arrête pas là, non, ç’aurait été trop simple, pas vrai ? Non, l’auteur –enfin, si on peut l’appeler ainsi et, franchement, j’en doute…- ne sait tout simplement pas écrire une seule phrase correctement ! Son récit c’est du charabia, de la bouillie, on y pige que dalle (enfin j’exagère, c’est lisible, mais… tout juste et seulement si vous avez un décodeur intégré) ! Je veux dire, pour moi, une femme est juste incapable de « cliquer » des yeux, ça me paraît anormal (ou alors, c’est un robot !!!). Et ce n’est là qu’un exemple du florilège de perles dans ce goût-là que vous réserve ce bouquin qui est juste… nul ! Il n’y a pas d’autres mots. Y a rien là-dedans, c’est vide, c’est creux, c’est… pathétique. Et pas le pathétique issu de pathos, celui qui vous fait ressentir des émotions, non, celui qui se teinte de la péjoration. Mon Dieu, sauvez-nous ! J’ai quand même lu cette ineptie jusqu’au bout. Pourquoi m’infliger cette torture me direz-vous ? Je ne sais pas, peut-être suis-je une masochiste qui s’ignore ? Non. Je pense en fait que je suis toujours aussi hallucinée devant de tels navets que je suis incapable de comprendre comment il est possible de les pondre, alors, je lis tout, pour essayer de trouver une logique… et souvent (en fait, tout le temps…), j’échoue à mettre la main dessus. Je crois honnêtement que j’en suis arrivée au point où je lis des nouvelles érotiques en me demandant quelle sera la prochaine à entrer dans mon top 10 des navets intersidéraux. Je veux dire, ce texte (qui n’est même pas présenté correctement !!! Oubliez les majuscules, la ponctuation, les tirets… mais où va le monde ???), c’est juste une suite de mots dénués de sens, de situations aussi ridicules qu’affligeantes, c’est… horrifiant ! Et oui, ça fait peur, vraiment. Non pas qu’il n’y ait pas une histoire de fond, ou plutôt, une trame (histoire, c’est trop gentil ça, ça ne me ressemble pas :P). Oui, l’auteur veut nous raconter quelque chose, c’est certain. Problème ? Elle n’y arrive pas !!! Faut pas déconner non plus ! Elle nous prend pour des idiots ou quoi ? Elle veut nous vendre l’histoire d’amour on ne peut plus romantique de Jason et d’Ann qui tombent amoureux et emménagent ensemble avant de se jurer une fidélité éternelle le tout en moins de –tenez-vous bien !- 24 heures !!! Z’avez-vu ça sur quelle planète, vous ? Oui, c’est une nouvelle, oui, ça doit aller vite, mais là, on brûle clairement les étapes, ça n’a donc plus rien de réaliste qui nous permette de nous raccrocher un tant soit peu à un quelconque domaine de références… D’autant qu’on ne ressent aucune émotion, rien, pas de flammes, pas de passion, pas d’amour, rien… alors comment s’impliquer dans le texte ? Bon ça, c’est pour le « fond ». Passons au reste. Les personnages. Ah, les personnages… courage, fuyons ! Là aussi, le vide, vous avez plongé du haut de la falaise rien qu’en les rencontrant la première fois. Quoique, Jason le tondeur de moutons sexy pouvait avoir quelques atouts… je dis pas, mais, dans la cervelle par contre… que dalle. Eh oui, je sais, c’est de l’érotique, donc, du sexe, du sexe, du sexe. Mais mince ! Pourquoi juste ça ? Là, la personne qui tente d’écrire –j’ai fourché en parlant d’auteur plus haut, toutes mes excuses- veut nous parler autour de ces scènes plus hots (si peu nombreuses que de toute façon, le côté érotique, on passe vite dessus… ou alors, on tente de vite l’oublier vu la médiocrité de ce qui nous est proposé… la scène de « viol » notamment m’a fait flipper…), si, si, elle essaie d’étoffer avec de beaux sentiments, tout ça, tout ça, mais, honnêtement, c’est juste foireux. Ça ne tient pas la route une seconde ! C’en devient ridicule. Je crois que je vais m’arrêter là, sinon, je ne pourrais plus m’arrêter ! Faut dire que je pourrais discourir pendant des heures sur la médiocrité de ce texte, y a matière à, mais, je crois qu’il y a des livres plus constructifs à lire qui m’attendent sur mes étagères donc…
En bref…
Par pitié, passez votre chemin !!!
Passeport lecture
Nombre de pages : 45
Temps de lecture : 45 (deux lectures obligatoires... le temps de décoder ^^)
Prix : 2.99 € (je l'ai lu parce qu'il était en promo à 0.00 € sinon, je l'aurais pas fait...)