Malicia E. Rhodes "Esclaves à Rome, tome 1"
Quatrième de couverture
Dans la Rome antique, Marcus, jeune notable, acquiert sa première esclave sur le marché : une jeune vierge magnifique qu’il initiera à la volupté et au sexe. Disposant de la pucelle comme il le souhaite, il en fera la plus coquine du pays, ouverte à toutes les pratiques sexuelles.
A mon avis (pas de note, sinon ce serait - 20)
C’est quoi ce truc ?
Ma question est simple : comment peut-on écrire une nouvelle pareille et la publier ? Bon, ça fait deux questions en fait :P Plus sérieusement, je suis juste sidérée par cette chose (qui n’est pas un livre pour moi, ça, c’est clair !) que j’ai lue. Comment en suis-je arrivée là ? Je me le demande encore mais, passons. J’ai passé dix des pires minutes de ma vie à lire … ça. Ma chronique sera brève vu que … je n’ai rien à en dire. La cause : ce récit est creux, ce n’est même pas un récit à proprement parler. C’est une suite de phrases qui n’ont ni queue ni tête, qui s’enchaînent sans liens, sans substances, sans sens, c’est … nul, voilà, il n’y a pas d’autres mots. Que quelqu’un aille me trouver un intérêt à cette nouvelle ! Et j’ai appris qu’il y avait des suites ! OMG, je n’ose imaginer ce qu’elles contiennent. Si c’est du même acabit que celle-là, passez votre chemin, clairement. Ce texte est creux, il n’est pas construit, il ne présente rien d’intéressant, mais alors rien du tout. Ces personnages sont tout aussi plats et insignifiants que le reste, c’est … je crois que je n’ai jamais vu ça. En plus, bon, c’est une nouvelle érotique, ok, mais là, ça tourne à la tournante générale, à l’orgie, et c’en est graveleux. Ça m’a fait mal aux yeux de lire ça pour être honnête. Le rôle de la femme là-dedans est … indécent, il m’a meurtri dans ma chair. C’est un bout de viande, ni plus ni moins, que l’on présente – pardonnez-moi l’expression – comme une grosse salope consentante. Non, je m’insurge ! On peut aimer le sexe et ne pas en être réduite à cet archétype de nympho. C’est terrible de lire ça, c’est de la prostitution gratuite et gratifiée, inacceptable ! Bon, ne parlons pas du style de l’auteur vu que … il n’y en a pas ! Comme je le disais, c’est la vacuité qui caractérise le mieux cette chose, le style – ou plutôt son absence flagrante – n’y fait pas défaut. Il n’y a rien d’écrit ici, ce sont des pensées jetée sur le papier à la va vite, il n’y a rien de construit, de développé. Même l’essence de la nouvelle, à savoir les scènes érotiques, sont … expédiées, pour le moins, décrites en même pas une ligne (et encore !). Comment peut-on pondre ce texte en l’état ? Ça me dépasse ! Et ne parlons pas des titres de chapitres qui m’ont fait rire … jaune. Allez, pour le fun, un exemple, vous allez voir, c’est hallucinant : « Un berger monté comme un âne ». Voyez le genre ? Terrible ! Sans parler du côté extrêmement vulgaire de l’ensemble qui m’a clairement choquée, je trouve navrant qu’avec des éléments de base qui auraient pu permettre de créer quelque chose de correct (notamment le contexte historique de la Rome antique, très porteur, mais tout simplement ignoré et/ou malmené), l’auteur en ait sorti une horreur pareille. Ça m’a d’ailleurs fait penser à un épisode de Kaamelott ou la mère de Guenièvre tente de faire une tarte aux fraises … et où sa famille se retrouve à manger l’équivalent de briques. Bon ben là, c’est pareil. On part avec de bons éléments et le rendu est … d’une insondable pauvreté. Je suis scotchée par cette lecture qui m’a donné envie de vomir, ni plus ni moins. Je ne pensais pas en arriver là un jour avec un texte mais punaise, là, y avait matière. Si peu de lignes pour tant d’effets négatifs. Aucune émotion – si ce n’est le dégoût – ne se reflète dans ce texte, aucune forme de profondeur, de volonté de toucher le lecteur, ce n’est clairement qu’un enchaînement de scènes scabreuses et dénuées d’intérêt. Honnêtement, je ne vois pas comment quelqu’un peut appeler ça de la littérature … Le point qui m’a fait me marrer toute seule pendant dix bonnes minutes à la fin de ma lecture, c’est quand j’ai zyeuté la couv’. Ce bouquin est publié par une boîte qui s’appelle LOL Publishing, elle porte bien son nom ! Cette histoire, c’est une blague, ni plus ni moins, ce n’est pas possible autrement !
En bref …
Suivez mon conseil, je vous en conjure, et tenez-vous éloigné(e) de ce navet !
Passeport lecture
Nombre de pages : 22
Temps de lecture : 10 minutes (en fait 5, mais j'ai relu certains passages tellement j'hallucinais ^^)
Prix : 2.99 € (ebook)