Véronique OVALDE "Ce que je sais de Vera Candida"
"Rose Bustamente, la grand-mère maternelle de Vera Candida, avant de devenir la meilleure pêcheuse de poissons volants de ce bout de mer, avait été la plus jolie pute de Vatapuna."
Sur une île imaginaire, trois générations de femmes semblent vouées à enfanter des filles sans père. Jusqu'à Vera Candida, qui fuit Vatapuna pour se forger un autre destin ...
"La plume de Véronique Ovaldé scintille d'images inattendues et d'une surprenante justesse" - Le magazine littéraire
En refermant le livre, je me suis sentie vide, déçue. Mon avis est mitigé pour le coup. C'est vrai que l'idée du livre est originale, traitée de brillante manière, l'écriture est très bonne (malgré une répétition un peu lourde de certaines mêmes expressions) mais malgré tout le personnage principal, Vera Candida, est loin d'être attachante, elle est même plutôt antipathique. On a du mal du coup à s'accrocher à elle et à son histoire. Les personnages secondaires sauvent un peu l'ensemble, mais le tableau général ne m'a pas emballée plus que ça. Je trouve ça vraiment dommage, les destins de ces trois femmes qui se recoupent pour se lier encore un peu plus sont très intéressants et donnent à réfléchir à beaucoup de choses telle que la fatalité, le destin, le courage, la survivance, mais j'ai l'impression que tout cela manque d'émotions, je n'ai pas le sentiment d'avoir vraiment ressenti quelque chose au cours de ma lecture et je n'aime pas restée de glace en lisant, j'ai besoin de rire, de pleurer, bref de ressentir ! L'histoire est originale, le traitement par l'écrit aussi, mais au final le vide laissé à la fin de la lecture est insondable. C'est donc un 50/50.
Nombre de pages : 314
Temps de lecture : 3 heures environ
Prix : 6.70 euros (en poche)