Shichirô FUKAZAWA "Narayama"
Voici une nouvelle dont la publication en 1956 fut l'un des événements littéraires du Japon d'après-guerre. Dans ce récit, l'auteur imagine un village perdu au sein de montagnes sans fin, dont les habitants s'expriment, pour l'essentiel, au moyen de chansons allusives. Thème après thème, il dévoile la vie de cette société dominée par l'angoisse de la faim. Lois et morale n'y relèvent que de celle-ci et, pourtant, bien et mal s'y affrontent au travers de personnages d'une stature antique. Douloureuse et, parfois très cruelle, l'œuvre contient aussi beaucoup de douceur. L'insolite histoire qu'elle nous conte n'est-elle pas, à bien la lire, celle-là même de notre destinée ?

Que dire ? Voilà un livre de litté asiatique qui m'a profondément déçue. Je m'attendais à un conte magique, j'ai eu beaucoup de mal à progresser au fil des lignes tracées par l'auteur. Déjà, impossible de m'attacher à ces personnages, à leur langage, à leurs coutumes. L'idée du pèlerinage à la montagne est très belle, celle de la famine très cruelle, les deux sont le fil rouge de l'histoire, mais au-delà ça, je m'attendais à ressentir quelque chose, ce ne fut pas le cas. Au final, j'ai trouvé le récit très plat, le langage donne une impression de redondance, d'un scénario décousu, on s'y perdrait presque. C'est comment dire, un peu trop brusque, peut-être trop dur, du coup je ne ressens pas la douceur dont parle l'éditeur, j'ai eu du mal à aller jusqu'au bout alors que d'habitude, la litté asiatique, je la dévore, ici, je suis aller presque à reculons par moment. Le concept est certes intéressant mais la mise en forme n'en est pas à la hauteur. Je n'ai pas regardé le film qui allait avec le lire, j'aurais peut-être dû, c'est sans doute une clé de compréhension, à voir !
Nombre de pages : 117
Temps de lecture : 1h15
Prix : 10.00 euros